Historique du Taï-Do

La naissance du Taï-Do

Dans les années 1970, les arts martiaux japonais connaissent un essor considérable. De nouvelles disciplines apparaissent régulièrement, avec un objectif commun : la compétition.

En tant qu’enseignant, Robert Cassol observe alors les effets négatifs que peuvent engendrer les défaites, aussi bien chez l’enfant que chez l’adolescent ou l’adulte. Même un élève qui se défendait brillamment à l’entraînement pouvait perdre toute confiance en lui après un échec en compétition.

Cette logique de « formation de champions », imposée par les fédérations, prend peu à peu le pas sur l’essentiel :
👉 la recherche,
👉 le développement personnel,
👉 la connaissance de soi.

Robert Cassol décide donc de réinventer l’art martial, en s’appuyant à la fois sur la culture occidentale qui est la sienne et sur l’esprit oriental des arts martiaux.

Dès 1974, il expérimente de nouvelles méthodes sur le tatami, observe, affine ses recherches auprès de ses élèves. Deux années de travail et de réflexion aboutissent, en 1976, à la création officielle d’un nouvel art martial français : le Taï-Do.

Une voie tournée vers l’humain

Le Taï-Do n’a pas vocation à créer des champions, mais à permettre à chacun de découvrir ses richesses intérieures.

Robert Cassol le rappelait :

« L’essence des arts martiaux ne réside ni dans la force, ni dans la technique, mais repose au plus profond de chaque être humain, aussi dépourvu de capacités soit-il. »

Le Taï-Do est donc une discipline inclusive :

  • Pas de « bons » ou de « mauvais » pratiquants,

  • Pas d’exclus.

Chaque élève, selon sa morphologie, sa personnalité et son identité, trouve dans le Taï-Do les outils pour grandir, gagner en confiance et aborder la vie avec plus de sérénité.

👉 En résumé : le Taï-Do est né de la volonté de mettre l’humain avant la performance, et de replacer l’art martial dans sa vocation première : un chemin d’équilibre, de maîtrise de soi et de paix intérieure.